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Il est de plus en plus fréquent que des nourrissons décèdent pendant leur sommeil. D’ailleurs, selon une étude récente, environ 35 à 55 % de tous les décès de nourrissons âgés entre 2 semaines et 1 an surviennent pendant le sommeil. Ce phénomène désigné sous le nom de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) et qui reste à ce jour inexpliqué par la communauté scientifique malgré les nombreuses hypothèses annoncées sur sa cause, peut cependant être évité. Il suffit pour cela d’appliquer quelques règles élémentaires essentielles en matière de couchage de votre nourrisson.
Mais qu’est-ce exactement que le syndrome de mort subite chez le nourrisson ? C’est ce que nous allons vous expliquer ainsi que quelques méthodes de prévention susceptibles de réduire le facteur risque et ainsi, éviter que votre bébé ne puisse trouver la mort pendant son sommeil.
Qu’est-ce que le syndrome de mort subite du nourrisson ?
Apparu chez les Anglo-Saxons sous le terme Sudden Infant Death Syndrome (SIDS) dès le XIXe siècle, le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) désigne le fait que sans aucune explication apparente, un bébé en bonne santé décède brutalement pendant son sommeil.
Bien que les causes réelles du syndrome ne soient pas connues, plusieurs hypothèses sont cependant avancées par la communauté scientifique pour expliquer le phénomène. Un mauvais couchage du nourrisson était jusqu’à présent considéré comme la principale cause du syndrome mais, des études plus récentes expliquent de nos jours le phénomène de façon plus explicite.
Ainsi selon certaines hypothèses, le syndrome serait lié à une malformation des cellules nerveuses du tronc cérébral contenant de la sérotonine. Cette malformation provoquerait une protection respiratoire et cardiaque insuffisante chez le nourrisson en cas de difficulté d’oxygénation, entraînant ainsi sa mort pendant son sommeil.
Comment éviter la mort subite du nourrisson ?
Bien que les scientifiques soient partagés quant aux causes réelles du SMSN, les facteurs de risque quant à eux sont bien connus. C’est pourquoi il est possible de diminuer les risques liés au phénomène par des recommandations précises.
La mesure la plus importante pour éviter le SMSN consiste à coucher le bébé sur le dos. En effet, bien que beaucoup de parents préconisent de coucher le nourrisson sur le ventre afin que son sommeil soit plus profond, cela présente un facteur de risque majeur. En effet, avec le couchage ventral, les voies respiratoires du bébé sont obstruées alors qu’en le couchant sur le dos, son visage, et donc les voies respiratoires, sont parfaitement dégagés.
Il est important de noter que la position de couchage dorsal a permis en seulement 15 ans de faire baisser le taux de mort subite du nourrisson de 75 % en France. Cependant que lorsque vers 6 mois votre enfant prend l’habitude de se tourner lui-même sur le ventre pendant son sommeil, il n’est pas nécessaire de le forcer à dormir sur le dos car dans ce cas, le risque de mort subite est beaucoup plus faible.
L’utilisation de matelas rigides est également recommandée pour éviter le syndrome de mort subite du nourrisson pendant son sommeil. D’autre part, vous devez éviter les couettes, le contour de lit, l’oreiller, l’édredon, ainsi que les peluches dans son lit du bébé. Vous devez également éviter pour couvrir le bébé avec une couverture lourde mais, opter plutôt pour un drap léger. L’utilisation d’un drap-housse ajusté à la taille du matelas et bien fixé sous ce dernier est fortement recommandée.
Le tabagisme pendant la grossesse est un facteur de risque très important de mort subite du nourrisson comme l’ont démontré presque toutes les études épidémiologiques à ce sujet. Par contre, l’allaitement maternel est un facteur de protection.
En effet, bien que l’effet protecteur lié à l’allaitement maternel soit présent même si le bébé n’a été allaité que pendant 2 mois, il est fortement recommandé de procéder à un allaitement exclusif du bébé au lait maternel pendant les six premiers mois de vie.
Conclusion
Bien que le syndrome de mort subite du nourrisson demeure à ce jour un véritable mystère malgré les brides d’explications résultant de nombreuses recherches scientifiques, il est tout à fait possible comme nous vous l’avons montré de réduire les facteurs de risque. D’ailleurs, le fait de faire chambre commune avec le nourrisson pendant les six premiers mois de sa vie est d’ailleurs également préconisé car cela permet aux parents de créer une proximité avec le nourrisson et de mieux connaître et contrôler les signes donnés par leur progéniture.